-Poème 1 : Sur l’ordre du Cosmos :
-Une belle pétale de fleur bleue qui m’effleure
Me fit tourner les yeux vers le ciel étoilé
Des aurores boréales firent apparaître une lueur
Qui me révélèrent, du Kosmos Sa Majesté
Ce divin spectacle me fit penser au Seigneur
Et je vis la superbe pleine lune rayonner
Des étoiles filantes tombaient de la voie lactée
Il était tard et de dormir, il était l’heure
Ma compagne m’enlaça et me fit un baiser
Et en haut du feu de camp volait la fumée
J’aperçus une luciole avec plein de stupeur
Au loin je découvris des montagnes enneigées
Sur cette île je vivais des moments de bonheur
Qu’aucun divertissement ne pouvait me voler
Je n’avais en moi plus aucune rancoeur
Et avait complètement accepté mon passé
Je méditais alors sur l’ordre de l’univers
Sur les éléments, la terre, l’eau, l’air et le feu
Les étoiles, brillant dans le ciel d’un bleu-vert
Reflétaient parfaitement dans mes yeux d’amoureux
La vallée était remplie de beaux conifères
Tous ces beaux paysages étaient très harmonieux
Est-ce qu’il y aurait un sens dans la vie sur cette Terre ?
Prendre soin de son prochain me semblait lumineux
Dans mon somptueux jardin de nombreux primevères
Et les sons de la fêtes qui étaient mélodieux
Embellissaient notre soirée loin de la guerre
Et loin de tout ce qui n’était beau à nos yeux .
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Poème 2 : Sur la beauté de la sagesse :
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-Nos souffrances résident dans nos fausses croyances
Constamment il convient de se rappeler la mort
Et de ne pas agir à tout-va, à outrance
Pour ne pas commettre excessivement de torts.
Il convient de ne pas être fixé dans l’errance
Et de ne pas se considérer le plus fort
A quoi faut-il remédier ? A notre souffrance
En ayant l’objectif d’avoir un coeur en or.
Notre plus grande richesse est à l’intérieur
Elle est bien à l’abri de toutes circonstances
Afin de réussir à avoir un grand coeur
Et de mettre de notre côté toutes nos chances
Je crois qu’il s’agirait de bannir la rancoeur
Je crois qu’il s’agirait d’adopter l’espérance
Je crois qu’il s’agirait de viser le meilleur
Tandis que l’ignorant affirme, le sage pense.
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Poème 3 : Sur l’empereur-philosophe
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-Il existait jadis un homme de noblesse,
Qui était reconnu pour sa grande sagesse,
Sa bonté était connue plus que sa richesse,
Il lisait tous les auteurs de l’antique Grèce.
Dans ses actes il montrait une très grande modestie,
Se fit trahir par un grand général impie,
Et quand celui-ci revint un jour de Syrie,
Il voulut à son tour gouverner la patrie,
Alors qu’un jour cet homme fut décapité,
L’empereur fut triste car il voulait lui pardonner,
Pour montrer l’exemple d’un monarque éclairé,
Et montrer que la vertu n’est point démodée.
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Aurélien Madec, 20/06/2023
Stoïcisme et Philosophie antique 